"Bien qu'il ne se fût rien passé de particulier il avait suffisamment vécu de choses pour être assuré du lendemain. Pour aujourd'hui il n'avait plus besoin de rien : ni de voir, ni de parler, ni surtout d'apprendre quelque chose de nouveau. Se reposer, fermer les yeux, ne plus prêter l'oreille ; ne plus rien faire d'autre que respirer."
Peter Handke, Après-midi d'un écrivain, Paris, Gallimard Arcades, 1988, p. 59 ; traduit de l'allemand par Georges-Arthur Goldschmidt (titre original : Nachmittag eines schriftstellers, 1987). / Photo : Joan Bart.